MAIN HOON NADe l'action, du mélo, de méchants
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la vie de shahrukh khan Shahrukh KHAN est un
la vie de shahrukh khan
Shahrukh KHAN est un acteur indien (de l'Inde, je le précise). Il est né le 12 novembre 1965 à New Delhi, ville où il effectue ses études, notamment à l'école St Columba. Il y est d'ailleurs élu meilleur élève et reçoit le trophée « Sword of Honor » aussi bien pour son intelligence que pour ses talents sportifs. C'est aussi pendant ses études à Loreto Delhi qu'il rencontre sa future femme Gauri Chibba, également très connue du public indien pour ses talents de costumière. Mais ils ne se marieront que plus tard, le 25 Octobre 1991, et auront par la suite deux enfants, une fille et un garçon. Ce dernier est également connu car il a joué le rôle de son père enfant dans le film « La famille Indienne ». Il se prénomme Aryan et sa sœur Suhana.
Shahrukh débute sa carrière d'acteur dans les années 90. Il doit sa fulgurante célébrité à une série télé très populaire dont le titre était « Fauji ». Il jouera également dans un autre Soap, « Circus ». Dès lors il devient l'icône du cinéma bollywoodien de ces années là et enchaîne les films, très souvent des comédies romantiques, auprès de très nombreuses actrices. Cependant, sa plus célèbre partenaire est Kajol car leur couple de cinéma est sacrément efficace. Elle fait d'ailleurs une apparition dans le dernier film sorti en France « New York Masala », vers la toute fin. Et c'est toujours une joie de la voir car elle a sa personnalité propre, à la fois drôle et émouvante. Pour autant, Shahrukh doit tout de même le début de sa carrière à des rôles de schyzophrènes, un genre qui n'arrive pas sur nos écran. Surtout, ce qui est important c'est que Shahrukh vient d'une famille moyenne sans aucune connection avec le monde du cinéma hollywoodien et qu'il a néanmoins réussi à percer par des voies détournées, au commencement par le théâtre puis par la télé, ce qui est loin d'être la voie royale. On peut donc dire qu'il s'est fait à la force du poignet, et on lui fait confiance pour porter aussi des sujets autres que ceux abordés dans les comédies romantiques.
Aujourd'hui, il est un peu « mis à mal » par de nouvelles têtes, telles que Hrithik Roshan, que personnellement, je n'apprécie que peu. Enfin, dans le seul rôle que je lui ais vu dans « La famille Indienne ». Ce film est d'ailleurs représentatif des générations du cinéma bollywoodien. On y trouve le géant Amitabh Bachchan, qui joue le grand père, Shahrukh, le père et ce Hrithik, un peu plus jeune. Mais il reste indéniablement une valeur sûre de ce cinéma (il a déjà joué dans une cinquantaine de films, en l'espace d'une quinzaine d'années). D'ailleurs, il a fait partie du hit du Time Magazine qui a désigné les « 20 Asian Hero » en 2004 et a été recompensé tout simplement 5 fois en tant que meilleur acteur aux FilmFare award (sorte de César indiens) -notamment pour l'épique DEVDAS. Shahrukh est également producteur et se met à la réalisation. Sa maison de production s'appelle "Dreamz Unlimited", il l'a montée avec ses amis Juhi Chawla (actrice) et Aziz Mirza (réalisateur).
Voilà tout ce que j'ai pu glaner sur lui en parcourant le web. Une parti des infos précédentes viennent des notes de Rajju et Phoebe, trouvée sur la base Cinéma IMDB, qui est très très bien fournie sur un nombre impressionnant de films, acteurs, actrices et que je vous conseille vivement de visiter quand vous chercher des infos sur n'importe qui, même celui qui n'a joué que dans un seul film de toute sa vie !!
Et si vous avez des infos sur Shahrukh Khan, n'hésitez pas à me les laisser en commentaire ou via mon adresse mail. Quels sont les meilleurs films qu'il ait tournés selon vous ??
le rios de bollywoood
"le roi de Bollywood"
Shahrukh Khan est considéré comme la plus grande star indienne de la décennie, le seul à pouvoir être comparé à l'immense Amitabh Bachchan, star incontestée de Bollywood depuis trente ans.
Né le 2 novembre 1965 à Delhi, Shahrukh Khan, musulman, est marié à une hindoue, ce qui reste exceptionnel en Inde. Ils ont deux enfants, Aryan né en 1997 (qui joue le rôle de son fils dans Kabhie Khushi Kabhie Gham) et Suhana née en 2000.
Il commence sa carrière d'acteur par une série télévisée, Fauji en 88. Son premier grand succès est Baazigar en 1993, il y joue une personnalité double et trouble où il montre déjà toutes les facettes de son immense talent. Ses plus grands succès des années 90 l'associent à l'actrice Kajol : Dilwale Dulhania le Jayenge puis Kuch Kuch Hota Hai restent des références en matière de comédies romantiques Bollywood.
En 2000, Shahrukh Khan crée sa maison de production, Dreamz Unlimited, avec l'actrice Juhi Chawla et le réalisateur Aziz Mirza. Sous cette bannière sont produits Phir Bhi Dil Hai Hindustani, Asoka et Chalte Chalte entre 2000 et 2003.
Kabhi Kushi Kabhie Gham en 2001 où il retrouve Kajol, ainsi qu'Amitabh et Jaya Bachchan, Kareena Kapoor et Hrithik Roshan, est un des films les plus accomplis de ces dernières années, avec Devdas en 2002 où il incarne le rôle titre sous la direction de Sanjay Leela Bhansali.
Shahrukh Khan a également produit en 2004 avec son épouse Gauri le premier film de son amie et chorégraphe Farah Khan, Main Hoon Na.
Surnommé "le roi de Bollywood", Shahrukh Khan remplit les salles de cinéma du nord au sud de l'Inde, et ses films rencontrent de plus en plus de succès "overseas", aux quatre coins de la planète, parfois même davantage qu'en Inde, comme Chalte Chalte ou Kal Ho Na Ho.
Son show "Temptations 2004" a fait le tour du monde et remporté un large succès, d'Atlanta à Chicago, de Londres à Düsseldorf, de Dubaï à Colombo en passant par le Surinam et l'Afrique du Sud. (et Paris, la prochaine fois ?!)
isthiore de film khabi alveda naa kehna
Kabhi Alvida Naa Kehna
Kabhi Alvida Naa Kehna, c’est l’histoire d’un Dev (Shahrukh Khan) grincheux, joueur de football raté ; de sa femme Rhea (Preity Zinta) archétype de la carriériste peu présente pour leur enfant ; de Maya (Rani Mukherjee), mariée pour de mauvaises raisons ; de son époux Rishi (Abhishek Bachchan), organisateur de soirées, conjoint très aimant mais qui ne se voit pas récompensé en retour.
Dev et Maya se rencontrent. Ils se rapprochent et s’entraident pour sauver leurs mariages respectifs qu’ils savent chancelants. Mais cela ne dure qu’un temps. Car après l’échec de ces sauvetages (tellement comiques qu’on les dirait ratés à dessein), Dev et Maya trouvent en l’autre un miroir complaisant et en tombent amoureux. C’est le drame... Ciel, un adultère en plein Bollywood !
Un casting de feu, un réalisateur renommé... "KANK" a tout pour enflammer le public et le Box Office. Et c’est ce qu’il a fait ! Pourtant Karan Johar a prévenu : son film aborde un thème controversé, l’adultère. C’est une œuvre mature qui risque de ne pas plaire à tout le monde.
Malgré cela Kabhi Alvida Naa Kehna est avant tout un cru Karan Johar. Dans le 3ème film du réalisateur de La Famille Indienne et Kuch Kuch Hotai Hai, le drame n’est comme d’habitude jamais loin de la comédie. Elle est incarnée ici par le personnage de Sam, le père de Rishi, un veuf bon vivant. Le genre "vieux beau" tombeur de jeunes blondes, joué par un Amitabh Bachchan très en forme. Lunettes fashion, vêtements ultra fashion, caractère flamboyant... l’homme est attendrissant car au fur et à mesure que le film avance il est le seul à comprendre la tragédie qui se joue.
J’apprécie le fait que Johar ait eu le cran de prendre des risques et d’en faire une oeuvre commerciale. Je regrette que celle-ci ne soit mature que selon les termes du réalisateur, tant les situations sont des clichés, le cadre pompeux et certains personnages mal écrits. Celui de Preity Zinta par exemple : femme censée être froide et peu attentionnée, elle a un travail (oui un vrai), qui passe « forcément » après sa famille (cliché peu subtil), ce qui est faux ! elle est la seule à vouloir que son couple fonctionne.
Pourquoi dans ce cas lui faire dire au début du film qu’on est mieux avec un travail et sans son époux ? Elle exprime tout le contraire ! Preity Zinta s’en sort tout de même très bien dans ce personnage de second plan. Elle joue avec force et conviction, surtout dans les scènes de dispute avec Dev.
Dev : constamment victime de cette vie injuste, de ce mariage malheureux, il subit la réussite de sa femme comme un échec personnel. Or Dev est un personnage détestable qui terrorise son fils et ne fait rien pour rendre sa propre vie et celle des autres supportables. Nous sommes donc censés ressentir de la tendresse et de la pitié pour ce bon vieux Dev.Shah Rukh Khan l’interprète comme d’habitude, avec les mêmes éternelles mimiques qui font qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Mais voir le Shah méchant est un délice. On adore le cynisme avec lequel il délivre toutes ses phrases et on regrette de ne pas le voir plus souvent en « mode Daar ou Anjaam ». Les séquences « émotion » sont toutefois moins bien jouées.
Mais que fait Rani Mukherjee dans tout ça ? Elle fait comme Maya est écrite, elle pleure constamment. De son jeu, on ne retient que cet œil (magnifique au demeurant, utiliserait-elle aussi un eye-liner L’Oréal ?) et cette larme si belle, superbe, élégante et racée qui coule et s’étire... comme les trois heures de film, où cette future star (la larme) nous comble de sa présence. Et nous sommes censés ressentir de la tendresse et de la pitié pour cette triste Maya. Pendant ce temps, son mari parfait lui dit qu’il l’aime, qu’il la désire, qu’il est heureux et veut qu’elle le soit aussi. De ce personnage dont la description tient sur un post-it, Abhishek Bachchan en fait celui qui nous marque le plus. Il nous émeut, on pleure, on rit et on s’énerve avec lui. Et c’est toujours avec lui que nous partageons l’incompréhension devant l’attitude de sa femme.
Cependant le message du film est passé : si un mariage ne fonctionne pas, il vaut mieux laisser tomber (et l’amputer de 45 min s’il est trop long, mais c’est une autre histoire). Car le film est plus une tragédie comique du mariage qu’une œuvre sérieuse sur la tromperie. En effet Rishi aura beau être charmant et attentionné, il est comme il le dit lui-même le plus grand compromis de Maya. Ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de gens se sont accordés à dire qu’elle est frigide. Comme si ne pas forcément aimer cet homme, ne pas tout faire pour que cela fonctionne, relève de la pathologie. Mais le fait est qu’elle ne l’aime pas, et ce sont des choses qui arrivent. A croire que les femmes mettent tellement de temps à chercher l’homme parfait, que quand elles le trouvent il faut qu’elles s’y accrochent même en dépit du bon sens. Cependant, quitte à tromper son mari, autant ne pas le faire avec un boulet, ce qui décrédibilise totalement le propos du réalisateur.
Alors qu’est-ce qui fonctionne dans ce film ? Eh bien, à force d’en faire des tonnes (images proprettes, acteurs stylés, décors superbes), Karan Johar nous prend à son jeu bien malgré nous. La musique sans être révolutionnaire bouge assez pour divertir. La partie « comédie » fonctionne très bien, mais on se désintéresse un peu du drame vers la fin (ce qui est assez gênant vu le sujet). Le film reste d’une facture correcte, même s’il ne suscite pas autant l’enthousiasme que ses précédentes réalisations. A voir tout de même.
Pourtant, il existe bien une « Karan touch » : Kabhi Alvida Naa Kehna (« Ne dis jamais Adieu ») présente une nouvelle version de l’amour impossible. Les personnages n’ont plus la candeur ni l’intégrité de la jeunesse, ils ont été corrompus par la vie et ses compromissions, ils voudraient retrouver la pureté joyeuse d’un premier amour, mais vont-ils y parvenir ?
C’est là où Karan Johar est très fort, là où son film nous agrippe pour ne plus nous lâcher. Ses personnages ne sont pas des héros, ils sont terriblement et petitement humains. Leurs compromissions ils les paient cher, ils se débattent, tentent de sortir de leur souffrance, alternent espoir et renoncement. Karan Johar nous emmène dans les méandres de leurs atermoiements, qui peuvent sembler insignifiants voire assommants, mais avec le temps on a tous des amis qui endurent les mêmes tourments que Dev et Maya, que Priya et Rishi. On souffre avec eux, on espère avec eux, on hésite avec eux, on se démoralise parfois aussi.
"KANK", même s’il accumule les situations "cliché", ne plonge pas dans le mélo ou le pathétique pour autant. Karan Johar porte un regard plus critique qu’il n’y paraît sur l’adultère, et si le film ne porte aucune magie, ce n’est pas un hasard, cette histoire d’amour n’a pas pour but de faire rêver.
Les acteurs mettent vraiment tout leur talent au service du propos de Karan Johar, chapeau bas pour la direction d’acteurs. La critique a plutôt encensé Abhishek Bachchan, effectivement excellent mais qui a le bénéfice d’être le seul personnage amoureux et juvénile, ce qui le rend nettement plus sympathique. Les autres sont plus difficiles à apprécier car il faut aller au-delà de l’antipathie qu’ils suscitent. La palme en la matière revient à Shah Rukh Khan ! Il est tout simplement détestable : hargneux, odieux, le visage fermé et dur... franchement laid ! Le verbe sec et arrogant, le regard accusateur et méchant, la moue désabusée, même lorsqu’il est amoureux on sent qu’il a du mal à sortir de son égocentrisme forcené et du statut de victime qu’il s’est forgé. On peut difficilement dire qu’il « fait du SRK » : s’il était comme ça dans ses autres films, il aurait beaucoup moins d’admiratrices ! Il prend plutôt des risques avec ce rôle, très éloigné de « l’indian lover » qui fait son succès habituellement.
Preity est impressionnante en femme glaciale qui ne retrouve ses fossettes que lorsqu’elle a un public, il est juste dommage qu’elle soit si mal maquillée, ce qui lui donne un regard de poisson. Rani quant à elle remporte le premier prix des pleurnicheuses, elle parvient à rendre son personnage plus agaçant que pathétique. Kirron Kher (la mère de Dev) est adorable mais sous-exploitée. Amitabh Bachchan (le père de Rishi) en revanche occupe la scène et nous enchante avec ce vieux monsieur aussi farfelu que flamboyant. Il s’est approprié les meilleures réparties de dialogues par ailleurs assez fades.
la musique en elle-même est bien adaptée au film et le classique passage onirique Mitwa donne l’occasion à SRK de rassurer ses fans : mais oui, il a toujours du charme !
Texte de : fettal mostapha
Fiche technique :
Réalisateur : Karan Johar
Pays : Inde
Année : 2006
Interprètes : Shah Rukh Khan, Preity Zinta, Rani Mukherjee, Abhishek Bachchan, Amitabh Bachchan, Kirron Kher.
Scénaristes : Karan Johar, Shibani Batija
Compositeur : Shankar Ehsaan Loy
Durée : 193 min
film joch
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2006 touche à sa fin
2007 pointe son nez
Donnons nous tous la main
Pour bien la commencer
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Un petit mot d'amitié
Un sourire, un coup de fil
Suffit parfois à donner
Un espoir à qui sennuie
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Même si vous aussi
Passez seul les fêtes
Un E-mail, un sourire
Une rencontre peut-être...
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Passez vos sourires pour les fêtes de fin d'année
shah rukh khan
Shah Rukh Khan, baadshah de Bollywood
Baadshah ou "roi" de Bollywood, Shah Rukh Khan est devenu la personnalité la plus " puissante " de l'industrie cinématographique indien; récompensé depuis une dizaine d'années pour sa performance dans une série de films à succès, il a, en effet, été récemment honoré du " Power Award " remis par le Filmfare Award (équivalent des Césars) ; en outre, il a reçu en janvier 2005 la distinction du " Padma Shri Award" du Gouvernement pour sa contribution au cinéma indien.
A l'aube de ses 40 ans, le 2 novembre prochain, sa carrière aura atteint une période des plus florissantes. Aujourd'hui, SRK a réalisé son rêve de devenir comédien, et il affirme que son plaisir ne réside pas dans la recherche des récompenses mais dans la poursuite d'un objectif : en tant acteur, il souhaite d'abord " divertir son public tout en s'amusant ". Marié à Gauri, et père de deux enfants, l'homme, un peu philosophe, affirme être détaché des prix et des médailles, car dit-il, " dans la vie, rien n'est permanent ".
Détermination et dynamisme pour un rêve
Shah Rukh Khan doit sa réussite à sa propre détermination et à un travail assidu. Né à Delhi d'un père ingénieur et d'une mère magistrate, il aura une enfance heureuse ; toutefois, la vie lui réserve un coup dur lorsqu'à l'âge de 15 ans, son père meurt d'un cancer. Il poursuit son chemin avec courage, fait des études en communication et commence à se produire dans des séries de télévision afin d'embrasser le métier d'acteur. Son parcours dans le monde du cinéma ne sera pas facile.
En 1991, suite à la perte de sa mère, il se rend à Bombay pour accomplir son rêve ; il devient un véritable bourreau du travail et mise sur sa capacité à susciter la confiance des producteurs pour devenir une star à Bollywood. Un an plus tard, il se fait remarquer dans Deewana dans le rôle de l'antihéros. En 1993, il obtient même le prix du meilleur acteur dans Baazigar réalisé par Abbas Mastan. L'image plaît et le public commence à l'apprécier pour son talent. Une brillante carrière va s'ouvrir pour le jeune acteur. Après avoir connu un véritable triomphe dans plusieurs rôles " négatifs ", il passe à un autre registre. Depuis 1995, Shah Rukh Khan aura la chance de s'épanouir dans des rôles " positifs " aux côtés de belles et talentueuses partenaires comme Kajol, Madhuri Dixit, Aishwarya Ray, Rani Mukherji et Preety Zinta. Une personnalité charismatique, un talent incontestable et une énergie inépuisable lui vaudront le titre de " baadshah " (roi) de Bollywood.
1995-2005 : de quelques grands succès d'une filmographie
Depuis 1995, l'acteur collectionne des prix pour des films romantiques et des films d'action. On se rappelle encore de ses deux comédies romantiques dont les mélodies ont toujours la côte : Dilwale Dulhania Le Jayenge (1995) d'Aditya Chopra et de Kuch Kuch Hota Hai (1998) de Karan Jojar, en tandem avec l'actrice Kajol. C'est un héros plus sérieux que romantique que nous retrouverons dans des films où les valeurs familiales et le sacrifice sont mis en valeur : citons Mohabattein réalisé en 2000 par Aditya Chopra, et deux films qui sont passés récemment dans des salles en France, notamment, Kabhi Khushi Kabhi Gham (la famille indienne) et Kal ho na ho (New York Massala !) par Karan Johar en 2001 et 2003 respectivement.
Au fil des années, une maturité se dégage de sa personnalité et lorsqu'il incarne le rôle d'un alcoolique dans Devdas de Sanjay Leela Bhansali en 2002, de l'amant dévoué dans Veer-Zaara de Yash Chopra et du patriote dans Swades réalisé par Ashutosh Gowariker en 2004, on peut imaginer le travail qui sous-tend sa progression vers une carrière florissante. De l'anti-héros des années 1990, SRK devient dans Swades, le héros national, le " sauveteur " proche du peuple. L'acteur a su éveiller l'intérêt de ses fans pendant cette dernière décennie. Il possède aujourd'hui sa propre maison de production Dreamz Unlimited et il a même commencé à faire rêver son public avec Asoka en 2001, Main Hoon Na, comédie réalisée en 2004 par Farah Khan et Kaal un thriller plein de suspens de Karan Jojar sorti début 2005. Bollywood est sous son charme. Mais...est-ce que le cinéma populaire indien a trouvé son nouvel ambassadeur en Occident ?
Shah Rukh Khan, ambassadeur de Bollywood en Occident ?
Lors de la présentation à Cannes de Devdas, premier film bollywoodien à faire son entrée au Festival international, Shah Rukh Khan apparaît " officiellement " en Occident dans un décor grandiose. Aux côtés d'Aishwarya Rai et de Madhurit Dixit, il sera particulièrement remarqué pour sa performance dans le rôle de l'amant éternel dans un drame psychologique à fin tragique. Il revient actuellement sur les écrans en France avec Swades dont le réalisateur, Ashutosh Gowariker (ndlr : Interview exclusive bientôt sur Inde en ligne), avait déjà conquis le public français avec Lagaan en 2001 ; il nous propose, cette fois-ci, le roi de Bollywood qui a obtenu le prix du meilleur acteur dans Swades en 2004. Dans Swades, " notre peuple ", Shah Rukh Khan incarne le rôle d'un ingénieur travaillant pour la NASA qui décide de revenir dans son pays natal pour lui apporter son savoir-faire. On retrouve un personnage différent de celui de Devdas, moins démonstratif dans l'expression de ses émotions. Partagé dans des sentiments, il demeure modéré pour faire passer un message sociopolitique. Retour aux sources, halte à la fuite des cerveaux, ce sont des thèmes d'actualité qu'a choisis le réalisateur A.Gowariker pour mettre en scène son héros et conquérir le public " international ". Un message réaliste et profond passe sur fond de comédie musicale.
L'Occident sera-t-il séduit par le film et par Shah Rukh Khan ? Aujourd'hui, sans aucun doute, l'intérêt de l'Occident pour Bollywood se développe. Le baadshah de Bollywood, lui, continue de divertir son public. Saura-t-il en tant qu'acteur et producteur, réunir les épices nécessaires pour relever suffisamment les films dits " massala " (dans le jargon bollywoodien) au goût des Occidentaux ? Souhaitons le meilleur à SRK pour qu'il nous apporte de tels divertissements dans cette nouvelle mission d'ambassadeur du cinéma populaire en Occident ! Aussi, trouvera-t-on un autre moyen de découvrir l'Inde et d'améliorer notre compréhension de ce pays aux mille visages.
shah rukh khan dans film kal ho naa ho
Si Amour est folie, alors je suis fou d'elle!"
Pouvais-je contester pareille vérité?
La belle était femme si belle...
C'est ce que mes yeux ont découvert;
Et cette belle est la dame que j'aime...
C'est ce que mon coeur m'a dit hier;
Désormais, lorsque je marche seul sous la pluie,
Et qu'une étoile filante traverse le Ciel Etoile,
Plus aucun voeu ne se formule dans mon esprit,
Car mon rêve d'une princesse est devenu réalité.